*(Le rhum ne soûle pas la carafe).
Il paraît !
LA VISITE de la rhumerie SAINT JAMES à Sainte-Marie, PART. ONE
Alors petite visite d’une rhumerie et comme cette dernière est grande, notre visite risque d’être très longue mais intéressante.
Madame, monsieur, chère lectrice, cher lecteur, prenez votre mal en patience, attachez vos ceintures, relevez vos tablettes
ET NOUS VOUS RAPPELONS QUE CE BLOG EST NON FUMEUR
merci de votre compréhension !
Vous aurez le droit à deux posts décollages, sinon rien !
Relaxez-vous, ouvrez vos yeux, débouchez vos oreilles et vos narines, et savourez !
En avant !!!!!
Tu sais ce que c’est une rhumerie ?
Ben moi j’imaginais bien ce que c’était tu vois, j’avais même les effluves qui flottaient dans ma tête, car pendant mes études,
il faut que je t’avoue, j’ai fait une thèse sur la Martinique.
Si si.
Et pourtant, j’étais loin d’imaginer qu’un jour, soit vingt-cinq ans après je puisse voir de mes propres yeux toute la technicité de la fabrication du « rhum » agricole martiniquais, soit de la plantation de la canne à sucre à la récolte, en passant par la fermentation, la fabrication et toutes les étapes jusqu’à l’embouteillage et la vente.
Ca c’est fait !
La bagasse kézako ma petite dame ?
Alors la bagasse, mon enfant, ce sont des résidus fibreux de la canne que l’on faisait sécher puis, ils s’en servaient pour les mettre dans le cœur-de-chauffe de la grosse chaudière. C’était une matière première pour faire du combustible et faire chauffer la « maquina à vapeur » qui servait chauffer les alambics pour la distillation du rhum.
Madame monsieur, c’est de la BIOENERGIE.
(Comme quoi on n’a rien inventé de nos jours. TOC !)
Mais quand nous avons visité les lieux, cher lecteur, j’ai halluciné.
C’était bien.
Même très bien.
Intéressant, passionnant.
J’ai goûté.
Je me suis cultivée un peu plus. J’étais captivée.
ET j’ai pleuré si si.
La vache, les chèvres, les chenilles rasta et toute ma vie sont repassés en une seconde devant mes yeux embués.
Le feu était en moi
Tel Satan qui me pénétrait descendant en rappel dans ma gorge, dans mon œsophage, puis dans mon estomac.
Je l’ai senti descendre la petite gorgée de rhum martiniquais !
J’ai rougi.
Et j’ai acheté.
Cinq boutanches.
Toutes différentes.
Nous devions ramener des cadeaux à nos proches.
Ne crois pas que nous avons tout bu.
ET hop, la suite de la visite à la Rhumerie de Saint-James.
Allé, en route !
Si pani ronm, pa ni la priè.
(Pas de rhum, pas de prière)
Bonne soirée à vous tous, je vais me coucher. 😉
Il a une sale « tête de con » (pardon mais il faut avouer que ce reptile a la tête de l’emploi).
Ce fameux serpent plus connu sous le nom de TRIGONOCEPHALE, mon gentil copain rien qu’à moi
(Qué oror !!!) a pour vilaine habitude de nicher dans les champs de cannes à sucre.
Si en visitant la Martinique tu as la chance de le croiser, prends la tengeante et cours vite !
Il est grandement venimeux.
Notre copain au sang froid (rien que de l’écrire j’ai des frissons qui me traversent la moëlle épinière) a été jadis intégré pour tuer les ratounets et autres indésirables. Seulement voilà, les gens à l’époque n’ont pas suffisament réfléchit à leur geste. Et arriva ce qui malheureusement devait arriver, cette sale tronche de con a croqué tous les voisins.
Je parle des gentilles bestioles qui étaient utiles sur l’île.
C’est ti pô misérable.
Voilà, tu crois rendre service et hop on te zigouille.
Alors comme les humains sont super « intelligents » hein …. ils ont à nouveau mis en action leurs neurones pour réflechir une seconde fois.
Ils ont alors introduit en nombre mes gentilles copines les mangoustes.
Et alors mes copines ont une sale habitude c’est de manger. Et de manger les oeufs de poules soit mais aussi de perroquets. Du coup, sur l’ile de la Martinique on ne voit plus de perroquets. Ballot !
Elles raffolent des oeufs de poules, ou de PERROQUETS. C’est-à-dire les magnifiques Aras et autres perroquets nichant non loin de là enfin un peu partout à l’époque. Et nos chers oiseaux aux couleurs vives ont complètement disparu de la Martinique !
Elle est trop trop mimi la mangouste enfin en apparence j’en ai vu deux ou trois traverser la route mais trop rapide la fi-fille. photo empruntée sur la toile
Bref, moi j’dis qu’il n’est pas bon de trainer seul la nuit dans
les champs de cannes à sugar.
Et pour les tuer ces dites bestiasses, un seul remède, foutre le feu au champs.
HA-HA Véridique.
C’est notre gentille guide qui l’a dit. Ca tue la vermine et les gens peuvent ramasser la canne plus vite. Hop hop, c’est qu’il fait soif là ….
Attends, pani pwoblem !
Distillation à l’ancienne bien sûr !
C’est un peu le bazar un champ de cannes à sucre.
Imagine les bonnes cachettes pour y nicher …
Toutes les étapes de la récolte à la fabrication et à la dégustation
du rhum agricole Saint James sont expliquées ci-dessous avec photos à l’appui.
Ben oui, la coupe se fait à la machine vu les hectares qui sont exploités de nos jours.
La révolution industrielle est passée par là.
A l’époque du ramassage et du coupage à la main, le travail était très pénible.
D’où la présence et l’importation de mains d’oeuvre venant du « lointain ». Mais ça ma brave Lucette c’est une autre histoire, avec le commerce triangulaire, l’esclavage et tout le côté pénible et obscure de la chose.
Bon, les jeunes, poursuivons notre visite si vous le voulez bien,
Des énormes tracteurs transportent des charges énormes de cannes.
Si tu tombes, en voiture, juste derrière lui, c’est mort ! HAHA bonjour le bouchon en pleine cambrousse et dans les virages.
Casse-pô la tête tiens !
L’arrivée à l’usine.
Le lavage des cannes
Je te sens tout bouillonnant là, non ?
Me trompais-je ?
A plus’
Demain la part two et dégustation à la clef !