Notre petite balade du jour.
Temps bien bretonnant.
Ciel gris. Crachin. Mer gonflée.

Je vous embarque avec moi pour notre petite balade quotidienne sur le chemin côtier. Cet article date de 2012 et aujourd’hui je relis cet article et j’ai corrigé quelques coquilles. Toutefois, presque dix ans se sont écoulés et rien n’a changé ou presque. 😉
(Sauf nous qui avons pris quelques « automnes » dans les dents)
Nous nous en fichons bien, l’important est que vous appréciez notre promenade en images.

Bon je vais prendre l’autre descente, mon poulet ! Tu ne connais pas TiteZa toi. Hop, un, deux, trois pas et je m’avance vers l’autre accès.  C’est que …. Ah ben vouai, je comprends mieux maintenant. Je fais comment là ? Je n’ai plus de plage. L’eau monte et très haut. Grande marée. La loose!

Bon et bien je poursuis ma pérégrination. Et sur le chemin côtier ce n’est pas mieux. Les pluies diluviennes de ces deux derniers jours ont raviné le chemin. Et en grimpant un peu plus loin je découvre en contemplant le panorama que l’océan est bien haut. La mer est bien grosse en cette soirée d’octobre. Et je pense deviner que l’eau n’est pas loin. Le ciel va me tomber sur la tête. 

 


Un curieux qui n’en croit pas ses yeux. Ah ben oui, ça surprend un peu au début. Toute cette eau. 

Bon ben ma petite marche sur le sable c’est raté pour ce soir. Et comme je n’ai pas chaussé mes caoutchoucs je resterai à cavaler sur le chemin côtier. 

Nan parce que je veux bien être courageuse mais à la vue de cette scène, je vais rester sage. 

Je suis seule non accompagnée. 

Imagine si je me noyais … 

Bon, trêve de plaisanterie en route pour aller admirer le « pestacle » (spectacle en bon français) depuis le point de vue tout là-haut sur l’extrémité de la pointe de Congrigoux (comme si nous étions positionnés à la proue d’un navire. )

 

Han les pluies ont tout raviné emmenant les graviers et le sable avec elles sur son passage. 

Ah oui, je ne t’avais pas dit que tout le chemin côtier fût aménagé il y a quelques années pour la plus grande joie des promeneurs. 

 C’est vraiment gris de gris. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages menaçants. Mais tu avoueras que le paysage est sympa. 

Allez, je te montre le point de vue d’où je prends mes photos pour capturer ma petite plage. 

Tiens à l’heure où j’écris ce post, le ciel est bien bouché à droite, le tonnerre gronde dehors. Même si le soleil tente une timide apparition. 
Il va bientôt aller se coucher. 
Ça va envoyer cette nuit encore …

Mais alors que pouvons-nous observer sur cette table d’orientation ?

Attends cher lecteur je t’ai tout pris en photo. Et tu vas comme notre Nanou pouvoir voyager en un temps record sans bouger ton beau postérieur de ton sofa. Je suis gentille non ? 

Tu es prêt(e) ? Décollage immédiat. Allez zou !

La pointe de la Lande, c’est ça :

Derrière cette pyramide se trouve la plage des Jaunais et la pointe de Chémoulin que nous ne voyons pas. Les gosses l’été adorent sauter depuis son sommet dans l’eau. Faut bien que jeunesse se passe.

On continue notre tour du monde assis dans votre fauteuil …

Ma plage …

Voilà, nous avons fait le tour à 360°. C’était bon non ?

 Bon je sais que tu aimes baver devant mes petites photos, mais là et à ce moment précis je me suis faite bien douchée. J’ai voulu aller jusqu’au bout de mon reportage photos. 

Si rien que pour toi cher lecteur de mon cœur. 

Alors tu vas me suivre jusqu’au bout. 

Parce que chez nous ce n’est point une petite pissette d’oiseau qui va gêner une petite bonne femme pour poursuivre notre petite balade côtière sous quelques gouttes d’eau de pluie. Salée au demeurant la pluie et un peu gênante pour mon portable et mes yeux. C’est casse-pieds d’éponger toutes les trois minutes mes carreaux.

Tu as remarqué que l’herbe reverdit. OUF, la nature reprend sa tenue d’automne. Nous manquions terriblement et cruellement d’eau chez nous. 

Toute cette pluie va nous faire un grand bien. Mais je t’assure que derrière cette ondée passagère les températures chutent à grande vitesse. 

Tiens pour preuve, l’année dernière une bonne tempête et je pense que c’était « Joachim » avait arraché une petite dizaine de beaux pins maritimes centenaires sur cette aire de pique-nique et de jeux.
La commune a donc remplacé les arbres qui avaient été déracinés par de jeunes plants. On leur souhaite une très longue vie.

Voilà ma balade se termine ici pour aujourd’hui.

Je vous laisse contempler l’océan. 

Je vous embrasse.