Je déteste ces gamins qui déboulent chez moi comme ça suivant mon propre enfant, et qui rentrent sans dire un « Bonjour » et/ou qui repartent en oubliant de te dire un « Au Revoir » ou ne serait-ce quel mot de politesse afin de te saluer .
J’ai horreur de ces gosses qui baissent la tête ou qui se cachent derrière leur frange à la « Kate Moche », ou au fin fond de leur sweat ou gros pull en ayant pour excuse une certaine « fausse » timidité.
ATTENTION, ayant été très timide et qui plus est, ayant porté aussi une frange épaisse telle un rideau occultant mes yeux rieurs, je vais préciser que j’accepte la timidité mais alors point l’impolitesse.
Ca c’est dit !
Tu peux être « terrorisé », « timide » devant un parent mais cela ne t’interdit pas d’être poli et respectueux.
Je te respecte, tu me respectes et CQFD !
Tu peux AUSSI me murmurer discrètement un « bonjour » du coin des lèvres.
JE TE REPONDRAI UN « BONJOUR » bien franc ou te donnerai une bonne poignée de main bien franche, quitte à te démonter ton fragile poignet tout frêle et te briser deux phalanges.
D’ailleurs, si tu l’oublies, sache que je vais vite te rattraper en te le faisant savoir à haute voix.
Qu’ça m’énerve tiens !
Je n’aime pas entendre, mais j’avoue que ça m’amuse enfin ça me fait sourire « jaune » d’ailleurs, les filles me raconter qu’un tel s’est pris un soufflon* par sa maman ou par son papa parce qu' »elle » ou « il » ne les avait pas prévenu de leur sortie, de leur lieu et point de chute ou de l’heure d’arrivée et/ou de départ de leurs petites sauteries ou rendez-vous entre potes et copines.
J’aime que mes ados me donnent toutes les informations nécessaires et utiles (MEME si les portables sont allumés) quant à leur « allers-retours » de la journée ou de leur fameuse « soirée » le vendredi ou le samedi soir.
Une maman ou/et un papa averti : c’est une vie de sauvée et un cœur de guéri.
Depuis très jeunes, je leur apprenais à nous laisser sur un post-it sur le buffet les coordonnées des copains. Nous aimions leur père et moi connaître l’heure à laquelle nous devions les chercher. L’heure exacte et précise pour laquelle nous devions les rechercher le soir ou même tard dans la nuit ici ou là.
Alors je suis contente quand mes filles chéries, qui ne sont plus trop des enfants et pas encore des adultes (oui sauf la grande évidemment), me marquent leur confiance et pérennisent ce geste de me prévenir coûte que coûte.
Que ce soit la cadette, qui à l’instant même, vient de m’appeler sur mon ail-phone, pour me dire qu’elle rentrait plus tôt car son professeur d’esthétique n’était pas là ; ou bien ma grande fille m’annonçant qu’elle rentre en urgence ce jeudi après-midi pour aller chercher courant un papier dont elle a besoin impérativement et qu’elle se doit d’aller quérir elle même et uniquement Elle-même à son ancien lycée.
C’est toute une histoire de communication et de confiance que nous avons instauré depuis plus d’une vie entre nous tous.
Ceci dit mes enfants, je vous aime profondément et merci de nous le rendre chaque jour au centuple.
Vous devenez de belles personnes.
PS = J’adore mes princesses. Mes deux poupées. Enfin devrais-je dire une « ado » et une « ado-dulte » (j’viens de l’inventer, ne cherche point !). Mes filles sont formidables.
Je leur ai enseigné la courtoisie et la politesse avec un savant savoir-faire, une « main de fer dans un gant de soie (bien plus chaude la soie !!).
Merci à vous deux !
* Soufflon : une bonne engueulade en toulousain. (nous y avons vécu une décennie hi -hi ça marque).